Comment faire apprendre une leçon à son enfant ?

Comment apprendre un poème et bien le réciter

Pour apprendre une leçon, il faut créer un chemin, simple si possible. Voilà quelques astuces. Avec de la méthode, peu à peu, cela devient vraiment facile ! Votre enfant se rassure et entre dans le contenu à retenir.

Quand ça grince et ça couine !

Albertine et Raoul sont formels : « C’est impossible à apprendre, cette leçon ! J’y arrive pas, c’est tout ! »… Que faire ? Cette affirmation en forme de mur d’impasse est souvent suivie de pleurs ou d’un démarrage en trombe. L’angoisse submerge Raoul ou invite Albertine à la fuite. Parent, nous en restons désemparés, entre le « Arrête de pleurer… » et le « Reviens ici immédiatement ! ». Le pire étant que la scène est diablement répétitive. Alors, que faire ?

Faites lui découvrir une méthode, un chemin

Il faut créer un chemin, simple si possible. Voilà une petite recette qui vaut ce qu’elle vaut mais qui a fait ses preuves. Elle nécessite un préambule à appliquer par l’initiateur de l’aventure : vous.

Pour commencer, posez des bases solides

  • Munissez-vous d’un papier, d’une ardoise ou d’un tableau. Si vous avez une porte à moulures en bois peint, vous pouvez peindre les plateaux côté intérieur de la chambre et en faire une ardoise grand format !!! Le mieux est de pouvoir coller au mur de la chambre cette liste magistrale qu’on va élaborer ensemble.
  • La liste tient en 4 phrases, donc 4 couleurs.
  • C’est l’enfant qui écrit pour s’approprier la chose. Hyper important ! 
  • On évite d’élaborer ça en temps de grande crise (quoiqu’on ait vu ça marcher aussi 🙂

Petite méthode pour apprendre sa leçon

1)  Lire à haute voix tout le texte de la leçon.

On lit pour que la mémoire visuelle s’exerce et aussi à voix haute pour que la mémoire auditive embarquée dans ce joli cerveau soit tout autant sollicitée. C’est très important parce que, pendant que l’enfant lit à voix haute, plusieurs de ses sens sont ainsi convoqués. Vous le savez vous-même : quand vous lisez en silence, vous vous apercevez parfois que vous avez lu mécaniquement et que votre pensée s’est évadée du texte. A voix haute, c’est quasi impossible ! Donc la centration est au top !

Il faut insister pour que l’enfant pendant cet exercice corrige (ce qu’il peut) ses fautes d’orthographe. On peut l’aider dans cette tâche. Les accords en disent long sur qui est qui dans l’extrait historique, le texte de Français ou la faction.

1 – L’enfant écrit : « Lire à voix haute et corriger les fautes d’orthographe » (on lui explique ce qui est écrit ci-dessus).

2)  On sort toutes les définitions…

et on fait une petite fiche pour chacune. S’il n’y a pas de définitions notées par l’enseignant, vérifiez avec l’enfant qu’il comprend tous les mots et notez ceux incompris. Apprendre ces définitions. Utilisez plusieurs couleurs dans les fiches (mémoire visuelle). Si vous pouvez vous munir de fiches cartonnées et toujours du même format, c’est formidable…. Même en petites classes, garder ses propres fiches est un excellent exercice. Dans quelques années, l’enfant regardera ces fiches avec condescendance : que de chemin parcouru : « t’as vu comme j’écrivais « bébé » à l’époque ! » !!!!

2 – L’enfant écrit : « Ecrire chaque définition sur une fiche. Apprendre chaque définition »

3)  Apprendre par cœur le titre des différents chapîtres

(ou parties, ou paragraphes)…
… Cela permet de photographier la structure de la leçon : I) – II) – III), etc… Le jour de l’interro, ce seront autant de branches auxquelles se raccrocher.

3 – L’enfant écrit : « Apprendre le titre des différents chapîtres »

4)  Enfin, apprendre le contenu des paragraphes.

4 – L’enfant écrit : « Apprendre le contenu des paragraphes ».

L’autonomie est un clé d’or pour les leçons à venir

Avec cette petite technique, on peut apprendre plus sereinement. C’est d’autant plus efficace qu’on s’y prend à l’avance. En ne faisant pas l’exercice « du soir pour le lendemain », on se stresse moins et cela s’intègre mieux dans la mémoire profonde. Une petite lecture sur 3 soirs et hop ! C’est dans la poche.

Albertine et Raoul vont replacer le curseur de la semaine de classe autrement : le lundi soir, ils lisent la leçon pour jeudi, le mardi, la leçon de vendredi, etc…. le premier soir de la méthode, on bosse un peu plus (il faut mettre en place les 4 points), les jours suivants, on révise.

Albertine et Raoul ont en plus une excellente nouvelle pour vous : ce truc marche à tous les âges !

ENCORE MIEUX ! >>> Leurs amis Hugo et Léna vous font profiter de leur expérience =

Mais, comment apprendre un poème ?

4 réponses

    1. Désolée Charlotte de vous répondre tard mais il est à prévoir que votre question va se poser en cours d’année. Tout d’abord, surtout pour une matière qui vous plaît moyennement, essayez de la relire le soir même, à haute voix et prenant le temps de corriger les fautes, remplir les manques en les demandant à vos copains.
      Ensuite, comme le dit mon article, quand on a un gros problème (leçon) : la meilleur technique est encore de le couper en tranches ! combien de paragraphes ? quelle logique en tre eux. Remettez sur une feuille libre le plan : parties, sous parties. Apprenez vraiment par coeur les définitions.
      J’espère voir contribué un peu à diminuer votre stress.
      prendre son élan plusieurs jours à l’avance, ça aide aussi 😉
      Bonne route !

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