Petites vexations à l’école : c’est le début de la violence !

Vexations à l'école : c'est le début de la violence

Les enfants gardent souvent pour eux ces petites bêtises, ces brimades, ces rigolades sur un nom de famille, un trait physique qui circulent sur les bancs de l’école, dans les couloirs ou à la récré. A nous d’être vigilants !

Ces petits harcèlements sont autant de violence

On ne parle pas ici, pas encore de la lourde violence, mais les moqueries, les brimades forment déjà une agression? C’est une déstabilisation, l’entame d’une estime personnelle pas toujours bien calée. Car das une intuition épouvantable, le ou les harceleurs perçoivent le maillon faible : l’enfant sensible, gentil, sans carapace qui va être facilement leur souffre-douleur.

Un enfant qui subit ces pointes, ces situations vexatoires, garde généralement cela pour lui cette agression enrobée de mauvais humour. « Ben, quoi… on rigole ! ».

Pourtant, très vite (si vite), cela génère de l’angoisse, parfois une forme d’agressivité déplacée. C’est presque toujours, à l’insu de l’enfant maltraité, une vraie bombe à retardement de malaise. C’est à nous parents d’y penser régulièrement. Sur un mode informel, comme ça, pour tester que tout va bien. C’est aussi l’une des vertus du dîner en famille.

Percevoir d’infimes indices

Car votre enfant, puni pour avoir fait tomber toutes les 30 secondes ses affaires par terre alors que c’est son voisin qui s’y amuse : cela fait enrager, n’est-ce pas ? Et le crachas dans le taille crayon de votre petit écolier qu’il est peu ragoutant de nettoyer ? Cela en dit long sur le fait qu’il est pris pour cible de jeux idiots, mais parfois vexatoires.

Evaluez. Surtout ne pas laisser passer

En parler à l’enseignant, via le carnet de correspondance. Sans accuser. Mais pour alerter. Enfin, revenir sur le sujet régulièrement. Il faut que nos enfants sachent que, toujours, à chaque instant, nous sommes là pour les protéger.

Cela donne à leur vie l’allure d’un espace de liberté pour évoluer et grandir. Vous êtes le garant.e des lignes rouges. Cela paraît évident ? Et bien, pas toujours pour les enfants. Il est très important de le LEUR DIRE, à voix haute, et… souvent :

« Je suis là pour toi. »

N’oubliez pas non plus que les associations de parents, au sein de l’établissement, ont un rôle très important de « donneur d’alerte » et de médiateur pour faire cesser au plus vite la petite brimade qui peut dégénerer en harcèlement. Il y a aussi le psychologue scolaire.

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