Il s’appelle Benoît Califano. Pour tout dire, je ne connais pas cet homme mais ses documentaires nous interrogent : qu’est-ce que l’école d’un pays, à un moment donné de son histoire, de ses conditions d’exercice ?
Ce que cela révèle de la condition des enfants, de la considération réservée au savoir, des énergies que déploient les grands (parents et enseignants) et les petits aussi, si demandeurs, pour que leur école vive, que les informations circulent et que les partages d’expérience forment le socle de recherche pour les nouvelles générations. Le plus efficace, pour décrire la démarche de scrutation de Benoît Califano, c’est encore d’aligner les titres de ses documentaires :
Algérie-Montpellier aller simple (2000) ; Afghanistan, retour à l’école (2002); Palestine, une école en souffrance (2003); Roms, la mémoire retrouvée (2003), Maroc, l’école en marche (2004) Bosnie, à l’école des nationalismes (2005).
Voici quelques exemples de sa filmographie