Votre passé scolaire influe beaucoup sur la manière dont vous échangez avec l’enseignant de vos enfants. Explication !
Les dialogue parent / enseignant débute souvent quand cela va mal
Vous avez dû le remarquez, on parle souvent avec les enseignants à partir du moment où « ça chauffe ». Quand votre enfant a fait une bêtise, n’a pas rendu un devoir ou décroche dans une matière. Résultat : c’est désagréable et surtout contre-productif ! Comme évoqué dans un précédant article, il est utile de se poser la question de son propre rapport à l’école, du temps de sa propre vie scolaire. Voici une petite liste :Petit portrait de vous en écolier / écolière
Cherchez-vous dans cette liste (si vous avez d’autres idées, merci de les ajouter en commentaire) :- Vous n’étiez pas du genre à lever la main pour demander une explication
- A propos de vos parents, vous avez dû masquer qu’ils ne savaient pas bien lire ou écrire
- Vous aimiez bien l’école pour les copains, mais vraiment pas pour la classe
- Inversement, vous aimiez bien être en classe mais n’aviez pas de copain(s) / copine(e)
- Passer au tableau vous terrifiait (parce que vous ne saviez pas la « solution », la « formule »)
- Vous étiez super bon en classe et un peu le chouchou de la maîtresse
- Vous avez redoublé en primaire (on a dit a vos parents, donc à vous, que ce n’était pas encourageant)
- Vos parents vous ont mis la pression du début à la fin… (vous faites d’ailleurs comme ça au bureau)
Voyons encore…
- C’est en CM2 qu’on s’est rendu compte que vous étiez… myope !!! Cela n’aide pas et vous avez le sentiment qu’on aurait pu s’en inquiéter plus tôt !
- Vous étiez perpétuellement dans la lune et « pas là »… Un ovni pour tout le monde !
- L’autorité de l’enseignant vous en imposait. L’autorité forte continue de vous déstabiliser et rentrer dans une salle de classe pour parler au prof vous stresse
- Vous passiez toujours deux ans après votre frère ou votre sœur « si formidable » dans la classe du même enseignant qui vous disait = « On espère que vous ferez encore mieux » !
- Vous aviez toujours un peu la pression et le dimanche soir n’était pas un bon moment (ça vous reste, d’ailleurs, la veille du lundi au bureau)…
A vous d’explorer ce passé et de faire votre propre liste
Vous pouvez prendre un papier et un crayon et vous faire votre propre portrait chinois en vie d’écolier ou d’écolière. Pas besoin de le médiatiser. Mais relisez cette liste deux jours plus tard et interrogez-vous- sur ce qui vous stresse dans la scolarité de votre enfant ;
- votre capacité à parler aux enseignants (si c’est difficile, il y a des associations de parents d’élèves dans tous les établissements pour vous épauler.